Paul si stěžuje, že Vulva není k ničemu...
S'il y avait pas Vulve a la ferme, les choses seraient allées simples. J'aurais pas eu de frais d'embauche pour l'ouvrier, si Vulve avait laissé sa place a quelque autre de capable, j'aurais pas pris les machines et j'aurais pas eu la dette et du vendre le terrain qu'on avait d'avant le pere. Il y aurait pas eu les petits : et les petits c'est du travail. C'est s'occuper toute la journée qu'ils jouent pas avec les herses, c'est faire en sorte qu'ils se cachent pas dans les silos quand on comble et causent pas a l'ouvrier, parce que ça peut faire du tort de savoir le portugais en meme temps que le français. Ces petits de Vulve, elle les a pas faits toute seule et il faut leur faire le pere. Quand je les tiens, je leur donne bien ce qu'ils manquent et s'ils bougent trop, la tapette, parce que quand on aime on cogne.
(Raport aux betes, p.10)
Kdyby na farmě nebyla Vulva, všecko by šlo mnohem snáz. Kdyby Vulva udělala místo někomu schopnějšímu, nemusel bych si najímat dělníka, nekupoval bych stroje, nebyl bych zadluženej a nemusel bych prodávat pozemek, kterej nám patřil odnepaměti. Nebyly by tu žádný mrňata, s těma je stejně pořád jen práce navíc. Člověk aby celý den dával pozor, aby si nehrály s bránami, aby se neschovávaly v krechtu, když se skládaj brambory, a aby nerozkládaly s dělníkem, protože umět k francouzštině ještě portugalsky, z toho nic nekouká. Vulva ty mrňata přece neudělala sama, potřebujou otcovskou ruku. Když si je vezmu do parády, dostanou, co je třeba, a když moc vyváděj, schytaj i nářez, vždyť to je ale z lásky.

Paul chce odnaučit Vulvu bát se pavouků...
Le soir j'appelle gentiment, comme je sais de la voix douce et de miel quand on veut tuer la poule, et Vulve elle vient confiante et bete comme si j'allais donner le grain et elle attend avec le vide étalé sur la figure.
Ces bonnes femmes, ça fait tout ce qu'on demande, ça aurait pas un soupçon d'indépendance un jour de dire : "C'est moi qui vais aux asperges." Ou : "Ce soir on refait la polente."
(ibid., p. 22)
Večer něžně zavolám, medovým hlasem, jak to dělávám, když chci podříznout slepici, a nic netušící Vulva důvěřivě přiběhne, jako kdybych právě sypal zrní, a čeká s tupým výrazem ve ksichtě.
Tyhle ženský udělaj, co se jim řekne, nemaj ani špetku nezávislosti, aby jednoho dne řekly : "Dnes půjdu na chřest já." Nebo: "K večeři dnes dojíme polentu."

Georges radí Paulovi, jak se chovat k ženám...
… pour les femmes c'est pareil que pour les vaches : elles attendent leur tendresse, qu'elles ont le besoin chaque jour. C'est un petit sacrifice qu'il faut pour que la bonne femme elle refasse plus la sale tete et qu'elle ait les yeux qui rient et les joues qui s'illuminent, et elle croit qu'elle est heureuse et elle fait tourner la ferme.
(ibid., p.53)
… s ženskýma je to stejný jako s dobytkem : každej den potřebujou trochu něhy. Jde jen o malou oběť, který je třeba, aby ženská netrucovala a aby se jí oči smály a tváře jí zrůžověly, pak si myslí, že je šťastná, a život na farmě tak nabere jiný obrátky.

Paul chce, aby ho Vulva pustila k sobě do pokoje...
Vulve elle commence les plaintes, comme d'habitude, de ce qu'on lui donne pas l'estime, de ce qu'on la traite pas en dame, ces jérémiades qu'on nous sert depuis l'hôpital et qui méritent pas la peine qu'on leur donne foi, et j'y réponds par l'excuse que le couvert et le matelas c'est déja beaucoup pour une grosse qui se royaume, sans compter, je pense en ma tete, qu'elle donne pas son du a son homme, son du de femme. Voila ce que je songe, mais je dis haut qu'elle extrapole puis je dis plus, j'attends qu'elle se taise et je reste sourde et ça la calme, au moins jusqu'a la prochaine…..
C'est facile pour Georges de dire d'etre bon avec la femme et de donner la présence, quand il en a pas une vraie a sa maison qui répond non et qui se moque, parce qu'a chaque fois qu'on essaie d'etre a l'intime, c'est jamais la bonne maniere.
(ibid., pp.205-206)
Vulva spustí svý obvyklý nářky, že si jí nevážíme, že se k ní nechováme hezky, tyhle litánie, kterýma nás otravuje od doby, co se vrátila z nemocnice, ty nestojí za špetku pozornosti, a já vyhýbavě odpovidám, že slamník s dekou je pro takovou tlouštici, co se jen válí, až až, a to nepočítám, řikám si pro sebe, že svýmu muži nedává, na co má svatý právo, právo manžela. Tohle si myslim, ale nahlas řeknu, že všechno smíchá dohromady, a pak už neřeknu ani ň, čekám, až zmlkne, dělám hluchýho, to ji zklidní, aspoň na chvíli…
Georgesovi se to snadno řekne, bejt ke svý ženě milej a bejt jí nablízku, když sám doma žádnou nemá, co by mu odporovala a smála se mu do ksichtu, protože pokaždý, když člověk zkusí bejt něžnej, tak to nikdy nejde po dobrym.

Malá ukázka hovorových sloves objevujících se v románu
grogner manifester son mécontentement en protestant sourdement par des paroles indistinctes
raffoler aimer a l'exces
rouspéter manifester en paroles son opposition, son mécontentement
se planquer se cacher
déballer confier sans retenue, exposer
flancher manquer de courage ou de la force nécessaire
se languir attendre impatiemment qqch ou qn et souffrir de cette attente
bichonner arranger, parer avec soin et recherche, entourer de soins attentifs
trinquer subir un dommage, un désagrément